Aérodrome militaire de Payerne

La cohabitation avec un aérodrome militaire nécessite de gros efforts de coordination et de coopération entre la région et les intérêts de ses habitants et l’armée, plus particulièrement l’armée de l’air. En effet, il convient d’œuvrer pour que les retombées favorables (emplois, investissements, travail pour les entreprises de la région, collaboration pour l’exploitation civile de l’aérodrome et le développement de swiss aeropole) reflètent au moins les nuisances subies par les riverains (nuisances sonores, pollution, etc.).

A cette fin, un groupe de concertation a été mis en place de manière à discuter et négocier de vive voix, et avec tous les acteurs, des enjeux, des projets, des difficultés, des prétentions de chacun. 

Il a donc été établi, en 2017, sous l’autorité de la COREB et du DDPS, afin de :

• Procéder à un échange d’informations
• Recueillir toutes les observations des autorités et population riveraines concernées, s’agissant de l’exploitation civile et militaire sur l’aérodrome de Payerne
• Les mettre en discussion, à émettre des avis et à trouver des solutions. Le groupe de concertation ne dispose pas de droit de décision contraignant

Le Groupe de concertation est composé, du côté civil, des deux Préfets, membres du comité directeur de la COREB, du Président de l’ASIC, d’un membre de l’exécutif des 5 communes vaudoises et fribourgeoises touchées par la courbe 60 dB(A) résultant du cadastre du bruit (Cugy, Estavayer, Grandcour, Les Montets et Payerne), de 2 représentants de chacun des cantons de Fribourg et Vaud, et d’un député broyard de chaque canton, désignés par les Conseils d’Etat. Du côté du DDPS, 5 représentants siégeront au sein du groupe de concertation. Un membre de la société d’exploitation civile et le chef de l’aérodrome civil disposent également d’un siège. Deux représentants des utilisateurs du site l’Aéropôle sont délégués afin de siéger sur invitation. Le groupe de concertation peut être élargi en fonction des besoins et des circonstances.